Vers ce milieu des années 1990, Louis Cros alors âgé de 75 ans découvre les "petites caméras" et leur stupéfiante autonomie. Image automatique, son direct, quasiment pas de limite de tournage, tout est fait pour séduire celui qui avait abandonné le cinéma en grande partie à cause de ses lourdeurs de mise en oeuvre. Avec ce Rivage d'images la rencontre des scènes filmées, photographiées et peintes inaugure ce qui sera un de ses thèmes de prédilection: le temps mental.