Commencé en pellicule 16mm, terminé en vidéo, tourné de 1961 à 1966, laissé en jachère puis remonté et sonorisé en 1992, ce mur ressemble davantage à un pont qu'à une cloison dans la filmographie de Louis Cros. Un pont reliant les deux chapitres de son histoire d'amour avec la caméra (films des années 1950-60 et vidéos des années 1990-2000). Juxtaposant diverses étapes de la construction du barrage du Laouzas (Tarn), le montage met alors en évidence la mutation d'un paysage, l'enfouissement brutal d'un monde par un autre alors que les fils de l'auteur grandissent. Du temps filmé.
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